Jeudi 22 mai : Un siècle de progrès sans merci (2ème partie)


Attention horaires inhabituels et programmation sur trois jeudis de suite à raison de 2 films de 52 mn par jeudi

Un siècle de progrès sans merci
Documentaires de Jean Druon, 2001

19h30 : 1er film : "Le diktat de la rationalité" (3)
Le silicium et l’ADN avaient délivré l’homme de ses entraves, de son passé, de ses traditions, des normes qui comme avait dit Husserl lui avaient donné sa tenue. Et l’individu a-normal s’était soudain retrouvé seul à devoir son rapport au monde. Ses repères n’étaient plus le mètre, la livre, le franc, la République, l’horizon de la mer mais l’électroc-volt, l’année-lumière, le CAC-40, la nouvelle économie et puis l’univers virtuel des jeux électroniques et génétiques. Et par un étrange phénomène, les formalismes de la pensée rationnelle qui n’avaient cessé de transcrire l’harmonie de la nature en une suite de formules mathématiques avaient déconnecté l’homme de ce qui avait constitué autrefois son lien à la nature. Il suffisait aux nouvelles générations de connaître le langage des gènes et des machines pour prospérer, mais les pères ne savaient plus transmettre à leurs enfants.

20h30 : repas bio et convivial préparé par Didier et les bénévoles del'association (n'hésitez pas à venir donner un coup de main !!)Merci de penser à réserver avant jeudi midi au 04 50 54 55 20

21h30 : 2ème film : "Ce que nous fabriquons" (4)
Longtemps liés à la philosophie sous la dénomination de philosophie naturelle, la physique lorsque ses travaux devinrent manifestement utiles se rapprocha spontanément de ceux qui souhaitaient les appliquer. Elle laissa tomber les prétentions d’universalité et rejoignit les industries nationales. Alors les philosophes restèrent seuls, impuissants et amers à réfléchir au sens. Et ils durent admettre que même s’ils parvenaient parfois à entrevoir la réalité du monde ils n’avaient guère plus de moyens que les poètes pour s’opposer au cours de l’histoire. Celui-ci apparemment se déroulait de lui-même mû par un ressort qui nous échappait. Et l’attrait de la modernité et de son confort masquait chez l’homme qui s’éloignait de la campagne, l’angoisse de participer à un monde absurde dont il n’était plus qu’un maillon dénaturé. L’homme prisonnier d’un espace social qui se confrontait à d’autres espaces sociaux n’avait pas d’autre choix que de collaborer au développement de la puissance de ceux qui commandaient. Déplacé de la terre à l’usine, le travailleur avait été libéré de son asservissement à la nature. Mais c’était pour subir un autre enchaînement.

Pensez aussi que désormais, tous les jeudis à l'Atelier EquiThés : c'est lajournée du pain (bio, bien entendu et au levain, tout aussi bien entendu) !Téléphonez à Didier pour réserver votre pain !

Vous participez aux activités ? Merci de participer aux frais ! Et c'est vous qui en fixez le montant...

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